Quand je te vis la première fois
Quand
je te vis la première fois
alors que tu marchais, rayonnante,
en la forêt de Bercé,
ceinte
de ta tunique de soie
dans
l’île de l’aurore,
ô ma Suzeraine,
l’émoi bouleversa mon coeur,
et je te déclarai
l’hymne de mon amour,
je volai pour toi
des rimes de soleil
et
la splendeur des océans,
mais
tu m’ignoras,
je décrochai
la lumière, le bleu des nuits,
et des lucioles pour éclairer
la Grâce infinie de ton visage,
cependant,
tu hochas les épaules,
je décidai de me débarrasser
de toutes mes robes,
de tous mes atours,
de toutes mes richesses,
je vins à genoux
devant ton château,
ô
ma bien-aimée,
tu ébauchas la joie ardente d’un sourire,
je composai un sonnet
avec les rimes de ma Passion
que je te lus des heures durant
tu vins vers moi,
bouleversée
d’être ainsi sacralisée,
et
à
même la mousse,
nous nous aimâmes comme
au premier matin du monde.
Sophie Rivière
Quand
je te vis la première fois
alors que tu marchais, rayonnante,
en la forêt de Bercé,
ceinte
de ta tunique de soie
dans
l’île de l’aurore,
ô ma Suzeraine,
l’émoi bouleversa mon coeur,
et je te déclarai
l’hymne de mon amour,
je volai pour toi
des rimes de soleil
et
la splendeur des océans,
mais
tu m’ignoras,
je décrochai
la lumière, le bleu des nuits,
et des lucioles pour éclairer
la Grâce infinie de ton visage,
cependant,
tu hochas les épaules,
je décidai de me débarrasser
de toutes mes robes,
de tous mes atours,
de toutes mes richesses,
je vins à genoux
devant ton château,
ô
ma bien-aimée,
tu ébauchas la joie ardente d’un sourire,
je composai un sonnet
avec les rimes de ma Passion
que je te lus des heures durant
tu vins vers moi,
bouleversée
d’être ainsi sacralisée,
et
à
même la mousse,
nous nous aimâmes comme
au premier matin du monde.
Sophie Rivière